Un homme d’affaire indien vient de faire reconstruire une réplique du Taj-Mahal pour l’offrir à sa femme bien-aimée. Le bâtiment se trouve à Burhānpur (dans le centre de l’Inde) et est fidèle au modèle, bâti en marbre blanc. Seule différence : la copie est plus petite d’un tiers par rapport au modèle1.
Rappelons que le Taj-Mahal original a été édifié par l’empereur moghol Shah Jahan en souvenir de sa chère épouse Mumtaz Mahal, morte en 1631 alors qu’elle accouchait de leur 14ème enfant.
La femme d’Anand Parksah Chouksey est encore vivante. Son amoureux fortuné a déclaré : « Il y a beaucoup de haine dans ce monde. L’Amour résout tous les problèmes de la vie et le Taj Mahal en est un symbole. »
C’est plutôt réconfortant d’entendre cela dans un pays où les femmes ne sont pas traitées avec autant de considération.
En tout cas cette histoire est l’occasion de rappeler que l’amour romantique n’est pas une invention de l’Occident, contrairement à ce qu’avait affirmé Denis de Rougemont dans un ouvrage classique. En Inde, en Chine, en terre d’Islam, au Japon, de nombreuses belles histoires d’amour mettent en scène un sentiment qui est sans aucun doute universel.
C’est surtout un témoignage de l’égoïsme des classes dominantes , qui s’approprient la richesse du monde, en font un usage qui est une insulte à tous les pauvres d’Inde et d’ailleurs et qui contribue ici très activement à la destruction de la planète par cette construction démesurée , totalement inutile, qui n’est que l’expression d’un narcissisme lui-même démesuré…