Nous vous proposons chaque mois de contribuer aux recherches humanologiques de Jean-François Dortier.
Cette fois, la question porte sur les mots en A… pour compléter l’abécédaire des humains commencé par Jean-François, qui figure à la fin de chaque numéro de L’Humanologue. En effet, il n’y a que peu de place dans le magazine et il y a tant de mots à raconter ! Alors, nous vous proposons d’écrire la suite ensemble. En commençant bien sûr par la lettre A.
La règle du jeu est simple : choisir un mot commençant par A, rédiger quelques lignes (de trois mots à trente lignes), en y associant un titre, un récit, une idée, un souvenir, une leçon de vie, bref tout ce qui vous inspire. Le seul impératif : apprendre et se distraire. Tel le but des abécédaires. Une océan de mots s’offre à nous : Admiration, Acrobate, Anticipation, Absurde, Anus, Antiquité, Artiste, Aliment ou Abeille, etc. Qui se lance ?
Mon mot commençant par A est Animal (pluriel animaux). Les humains n’aiment pas que l’on les compare aux animaux. Ils n’acceptent pas qu’on leur rappelle qu’ils sont du règne animal. Les animaux pourtant sont meilleurs aux hommes dans maintes domaines. En les observant de très près, on a des choses à apprendre deux. L’homme finalement est le plus grand destructeur de l’environnement. L’homme est le seul animal qui fabrique des armes rien que pour tuer son semblable.
Mon mot est: animal (animaux au pluriel). Les hommes n’aiment pas qu’on les classe dans le règne animal. Ils n’aiment même pas qu’on les compare avec les animaux et pourtant. Certains comportements des Hommes sont plus cruels que chez les animaux. J’ai parfois l’impression que certains animaux adoptent des comportements qui en fait devraient servir de leçon et d’humanisme aux humains. L’homme se comporte comme un être à qui ont doit enseigner chaque jour à être humain. Il va jusqu’à détruire son propre environnement pour des motifs inavoués.
Atchoum ! atchoum !
Ah ! c’est bon signe.. mini rhume , merci au soleil de mars, qui brille entre les froides giboulées.
Alors, c’est vrai, le printemps est là !
Avançons au bal des saisons…
Extrait de mon « dico des mots jolis »
abominable : petit animal à protéger
aborigène : arbre exotique
absinthe ;: prénom médiéval, parfum vertical, fissure
acarien : trace d’une craie sur une pierre
acétylène : quelle surprise !
acrylique : crisse etgrince et tombe en flaque
adrénaline : sonnerie d’alarme
Acceptation, source d’une vie apaisée
Si facile à dire et tellement difficile à vivre.
Lorsqu’elle nous quitte, le désespoir surgit.
Lorsqu’elle réapparaît, l’espoir nous envahit.
Accepter, c’est vivre chaque instant.
Anamorphose
Peut-être que le COVID est l’anamorphose de notre humanité?
Amour toujours
C’est une introspection pour devenir soi
on le cherche on le trouve puis on s’en détache
le défi c’est d’accepter l’autre dans son entièreté
notre coeur vibre à l’unisson, dans l’espoir que ce sera permanent,
puis la déception arrive car on a été trop dans l’attente, de l’autre, de son pardon, de ses paroles
et un jour un nouvel amour arrive, et le cycle se perpétue dans des schémas répétitifs jusqu’à ce que l’on comprenne que l’amour est liberté intérieure, l’amour est non attache, non dépendance, non obligation, non certitude, non abus,
il est détachement, respect de soi et de l’autre dans tous ses choix,
c’est cela le véritable amour
j’émet l’espoir que chacun de nous puisse le vivre et y accéder, se libérer de ses pensées et croyances limitatives sur l’amour et le vibrer
Astronomie , la première des sciences! Le soir après le repas, nos ancêtres préhistoriques marquaient une pause, en regardant le ciel. Certains d’entre eux ont remarqués que des étoiles changeaient de position au fil du temps, puis revenaient à intervalles réguliers, ils ont aussi constatés que pendant la nuit elles tournaient autour d’une étoile fixe (aujourd’hui l’étoile polaire). Ainsi parmi les humains sont nés les astronomes. Une petite histoire: Eratosthene, 3 siècles avant JC, a calculé la circonférence de la terre (lui il savait que la terre était ronde), il a trouvé une valeur proche de celle connue aujourd’hui , exprimé en stade . Vous pouvez consulter sa biographie sur le web, en particulier la une vidéo de Jamy qui détaille le mode de calcul . Il est parti de l’astronomie
(le reflet du soleil au fond d’un puits ), pour faire un travail de géographe.
Audace … Mon mot préféré …
Et pourtant …
Audace dont je rêve, audace à laquelle j’aspire et audace qui me fait encore défaut pour réaliser mes rêves les plus fous …
Asymétrie – Le gland devient chêne, il devient un bel arbre, si aucun accident de la vie n’est venu perturber sa croissance, on admire l’équilibre de sa frondaison. Pour autant il ne s’est pas développé selon des principes de symétrie. Devenir soi, développer son être, épanouir ses potentialités, sa ramure, n’est-ce pas trouver un équilibre de branches ? Un raisonneur incapable de compassion est odieux, un sportif incapable de réfléchir ne mérite pas notre admiration. Équilibre, diversité et pourtant….
Et pourtant nos visages comme les plus beaux chênes ne sont pas symétriques. L’équilibre, l’harmonie ne se fondent pas sur la symétrie. L’asymétrie, malgré son privatif, n’est donc pas qu’absence de symétrie, elle peut même être une mystérieuse cause de beauté et de fascination.
Asocial, atypique, apatride… Et si les privatifs ne se contentaient pas de nous priver d’une réalité mais limitaient notre pensée ?
A comme amour ou comme Amour avec un grand A. Cet Amour , ce mot Amour qui se lie avec inconditionnel… Mais l’Amour peut-il être inconditionnel ? De ce nom vient le verbe aimer et lui n’a pas un grand A. Alors pourquoi écrire amour avec un petit « a » et Amour avec un grand « A » ? pourtant c’est le même mot , mais ont-ils le même sens alors qu’ils s’orthographient pareil ? En fait, ce grand « A » n’est il pas plus mystérieux que le petit « a » ? Allez savoir…..
ART thérapie invitation au voyage , au coeur de l’être profond , surfer sur les vagues de l’âme et dénouer les vagues à l’âme. Ecrire, peindre, dessiner, sculpter, taguer, danser, chanter , créer et se sentir Être Vivant.
A comme amitié. La chance d’avoir des ami-es chers, authentiques et inspirants.
Comme dit la chanson « mes amours j’en fais mon affaire….mes amis j’en ai fait ma vie »
Antipode : littéralement ce qui est opposé à nos pieds. Partons donc à la découverte de ce monde, logiquement la tête à l’envers, puisque ici tout est à l’endroit ! Mais comment font donc les cascades pour couler, les chauves-souris pour dormir, comment fait le soleil pour se lever ?
Tout ça semble décidément aux antipodes de notre raison. Et ça l’était tout autant pour les gens de l’Antiquité et du Moyen Âge, qui ne croyaient tout bonnement pas à ces drôles d’histoires.
C’est ce qu’un Christophe Colomb dépité eut l’occasion de constater lorsque de partout on lui refusa ses financements pour son voyage vers les confins de la Terre. Où croyait-il donc aller, autant poser un pied sur la Lune ? Il parvint heureusement à obtenir le soutien de la reine Isabelle de Castille et du roi Ferdinand d’Espagne, heureusement pour nous, et dans une certaine mesure pour les populations indigènes.
Car si l’on met (difficilement) de côté les sombres siècles qui s’enclenchèrent alors pour ces peuples, ce qui se joua là fut ahurissant des deux côtés. Les deux côtés se découvrirent mutuellement, les deux antipodes réalisèrent qu’ils n’étaient pas seuls, et l’altérité leur apparut brutalement. Car un antipode ne se comprend jamais seul, on est toujours à l’antipode de notre antipode. Ainsi, pour les locaux qui virent Colomb débarquer avec ses gros souliers, la découverte fut aussi totale : un autre monde existait !
Ainsi, cette notion d’antipode doit avoir pour objectif de relativiser notre position, et de nous enjoindre à partir à la découverte de l’autre à l’opposé, pour pointer nos points communs plutôt que nos différences. Après tout, nous avons tous les pieds vissés sur la Terre. Et finalement, il semblerait qu’on ait tous la tête à l’endroit. Tout du moins d’un point de vue physique…
Absence. Sommes nous si seuls sur la terre, unique animal doué d’art et de sciences? Sommes nous seuls dans notre univers? Est-ce l’absence de l’autre (qui nous ressemblerait mais qui serait en même temps différent) qui nous renvoie vers notre quête d’humanité?
Avancer : J’avance sur ma route…
ANALYSE … comme de l’analyse naît le réflexion et analyser une situation avant de réagir.
Amitié. Celle qui fleurit entre des âmes que la Vie a fait se rencontrer. Celle qui dépasse les clivages du sexe, du milieu social, des idées et surtout du temps. Cette amitié qui réchauffe les cœurs et les esprits et nous fait bien mieux apprécier ce verre de vin, partagé avec les copains d’abord.
Agir: parce que c’est ce qui complète la parole, même la parole poétique.
Amour… la plus belle invention de l’homme pour supporter l’autre ….
A comme « Ah ah ah » ! Parce que le rire est le propre de l’Homme. (RABELAIS) Et qu’on en a bien besoin pour être pleinement Humain 🙂
Abstinence
Je m’Abstiens d’aller au cinéma, au théâtre , à l’Opéra , aux salles de spectacle. Pendant un certain temps , j’ai trouvé les portes closes . J’ai eu beau appelé, hurlé. Rien n’y fit. J’y suis retourné tous les jours et personne n’est venu m’ouvrir. Mais je n’Abandonne pas , un jour je m’y rendrai sans crier gare car je suis sûr qu’ ils seront lassés de ne plus vouloir me voir. Et ce sera A nouveau , le grand Amour.
Amour: amour de ses parent, amour d’un compagnon (compagne), amour d’un enfant, amour des arts, amour de l’Autre, une vie.
Apprendre…toute ma vie…et si un jour mon cerveau me lâche, avoir appris suffisamment pour continuer à vivre tout simplement…