Dans le monde animal, la sexualité n’est pas qu’au service de la reproduction. La nature est libertine et les animaux recherchent aussi le plaisir pour le plaisir. Et de multiples manières.
À quoi sert la sexualité? La question est d’autant plus déroutante que la réponse semble aller de soi. D’abord, le sexe fait du bien: le plaisir serait une ruse de l’évolution pour pousser les êtres vivants à se reproduire1. Une finalité: la reproduction. Un moyen: la copulation. Un stimulant: le plaisir. Les choses sont bien faites, n’est-ce pas? Voilà ce qui fait tourner le monde depuis des millions d’années. Lors de la saison des amours, dès que les arbres sont en fleurs, les oiseaux mâles se mettent à chanter pour attirer les femelles. Plus tard, dans le creux de l’été, la chenille se transforme en un papillon qui ne pense plus qu’à une chose au cours des quelques semaines qu’il lui reste à vivre: le sexe. L’histoire de l’évolution pourrait se résumer en une phrase: une force d’attraction universelle pousse les organismes les uns vers les autres. Ils s’attirent, se désirent, s’entremêlent pour une fin ultime: la reproduction…
Sauf que des observations très sérieuses sur les liens entre reproduction et sexualité invitent à remettre en cause cette évidence2. Sexualité et reproduction ne vont pas toujours de pair Contrairement à une opinion courante, la sexualité n’est pas nécessaire à la reproduction. La vie est apparue sur Terre, il y a 4 milliards d’années. Pendant 3 milliards d’années, la vie microbienne s’est propagée par simple division cellulaire – une cellule se divise en deux –, sans passer par la rencontre entre les partenaires.
L’effet Bateman: les mâles plus obsédés que les femelles
Selon le « principe de Bateman », du nom du généticien Angus Bateman (1919-1996), les mâles sont naturellement plus volages que les femelles.Tirant sa théorie de l’observation de mouches drosophiles, A. Bateman note que les mâles sont capables de produire des spermatozoïdes à profusion, alors que les femelles disposent d’un petit stock d’ovules et doivent, une fois fécondées, payer le prix de la gestation (sauf chez les hippocampes ou les crapauds accoucheurs, chez qui le mâle porte les petits). Les mâles ont donc intérêt à disséminer sans retenue leur sperme (et donc à chercher à s’accoupler) plus fréquemment que les femelles, qui doivent en revanche être plus « regardantes ».
La reproduction par autoclonage ne concerne pas que les micro-organismes. De nombreuses plantes, des peupliers aux fraisiers, peuvent se reproduire sans sexualité. C’est le cas aussi d’environ 5 % des espèces animales: des espèces de lézards, de grenouilles, de raies et même de requins se reproduisent par parthénogenèse, sans avoir besoin de mâles. Quant aux méduses et pucerons, ils utilisent la double reproduction: sexuelle et asexuelle. Tout comme les femelles phasmes qui utilisent la reproduction sexuelle selon la présence ou non de mâles à proximité. Mais si les animaux peuvent se reproduire sans sexe, alors pourquoi la sexualité est-elle apparue? Partager ses gènes avec autrui est, en effet, un système de reproduction bien compliqué, qui oblige à trouver un partenaire, à éliminer les rivaux potentiels et parfois à risquer sa vie pour parvenir à ses fins. Et si de plus, comme le soutient le biologiste Richard Dawkins, les organismes ne sont que des machines vivantes destinées à répliquer leurs gènes, le sexe est même un mauvais choix. Avec le sexe, la réplication des gènes est partielle. Il oblige à un mélange avec un partenaire. Les femelles auraient tout intérêt à se reproduire sans mâles. Et certaines espèces y parviennent très bien, comme on l’a vu.
À vrai dire, l’existence de la reproduction sexuée est une énigme sur laquelle se penchent les théoriciens de l’évolution.
Le sexe produit de la variété
L’une des théories en vogue chez les théoriciens de l’évolution est qu’en mélangeant les gènes, la sexualité produit de la variété. La reproduction par autoclonage est, en effet, plus simple mais comporte un risque: une grande homogénéité génétique. Toute infection d’un parasite tueur peut se répandre à une vitesse foudroyante et éliminer l’espèce entière. La reproduction sexuelle, bien que plus compliquée, introduit de la diversité et conduit à un mélange des gènes: il limite donc la propagation des parasites (chez les individus résistants).
Une hypothèse voisine est que la reproduction par seule division produit des tares irréversibles se propageant d’une génération à l’autre. À l’inverse, le brassage génétique permet de neutraliser les mutations néfastes. Enfin et surtout, en produisant de la diversité, la sexualité permet aux espèces de s’adapter à des environnements changeants. Toutes ces hypothèses se ressemblent et convergent vers une explication: l’avantage du sexe est de produire de la biodiversité.
Le sexe, c’est compliqué
C’est la raison pour laquelle le sexe aurait pris l’avantage sur l’autre forme de reproduction. À partir de là, tout aurait pu se faire simplement. Après tout, pour que deux organismes s’apparient, il suffit d’un tube et d’un tuyau, ou même simplement de deux orifices (comme les oiseaux chanteurs qui n’ont pas de pénis mais un cloaque) et l’affaire peut se conclure aisément. Mais la nature semble avoir choisi des voies beaucoup plus tortueuses. L’union entre un mâle et une femelle d’abord: avant de passer à l’acte, la rencontre représente déjà une aventure compliquée. Premier cas de figure: mâle et femelle ne se rencontrent pas. Chez les moules ou les huîtres, fixées sur leur rocher, le père ne voit jamais la mère de leurs enfants. Quand vient l’été et que les eaux se réchauffent, moules et huîtres libèrent leur semence dans l’eau. Grâce au courant, les gamètes mâles atteignent les gamètes femelles au gré des flots3.
Les platanes, les peupliers ou les sapins font un peu la même chose en confiant leur pollen au vent (provoquant au passage des allergies quand le pollen, autrement dit, le sperme des arbres, atteint la mauvaise cible: nos narines). Chez les plantes, la fleur n’est rien d’autre qu’un organe sexuel végétal, entouré de beaux pétales colorés et parfumés, destinés à attirer les insectes pollinisateurs. Ces insectes jouent donc le rôle de « facteur » entre des partenaires qui ne se rencontrent jamais. Pour de nombreux animaux, une entrevue physique est nécessaire. Pour organiser ce rendez-vous, mâle et femelle s’envoient d’abord des signes. Les papillons diffusent des phéromones que le mâle va détecter à des centaines de mètres. Chez les macaques et les babouins, la vulve des femelles enfle démesurément et prend une teinte colorée, ne laissant aucun doute sur son état. Quant au miaulement de la chatte en chaleur, il ne peut laisser indifférent le mâle de passage. Quand la rencontre a lieu, l’affaire est pourtant loin d’être conclue car il arrive souvent que plusieurs candidats se présentent: il faut donc affronter la concurrence. Cela se fait par deux voies principales, décrites par Charles Darwin4: la séduction ou le combat.
La stratégie de la séduction est adoptée par la plupart des oiseaux chanteurs. Quand vient la saison des amours, le mâle se perche sur une branche et chante pour attirer les femelles (ce qui permet aussi d’écarter les rivaux). Certains construisent des nids pour attirer de la visite; d’autres, comme les paradisiers, se lancent dans des danses endiablées destinées à subjuguer les prétendantes. Le plumage vif et coloré fait également son effet: les plumes du paon, le col vert des canards sont des arguments de séduction (seuls les mâles en sont dotés). À la stratégie du dandy séducteur s’oppose celle du cogneur. C’est le cas d’un grand nombre d’espèces où les mâles sont dotés d’armes imposantes destinées à combattre et impressionner l’adversaire: les dents démesurées du morse, les cornes des buffles, la corne recourbée du scarabée-rhinocéros, l’ergot du coq, etc. Darwin a expliqué les différences anatomiques entre mâles et femelles (le dimorphisme sexuel), chez de nombreuses espèces, par l’existence d’une sélection sexuelle: la crête du coq, la crinière du lion, les parures multicolores des guppys (les poissons des aquariums) ne servent qu’à séduire. Le Kamasutra animal Une fois la concurrence éliminée, vient (enfin!) le passage à l’acte.
À ce stade, les choses semblent plus simples: pénétration, éjaculation et fécondation… C’est du moins ce que l’on a cru pendant longtemps avant d’observer de près la diversité des pratiques et, depuis peu, celles des organes. Car il faut encore surmonter une série d’épreuves pour que le spermatozoïde et l’ovule se rencontrent. La variété des pratiques est déroutante. La punaise de lit ne fait pas dans la dentelle. Elle sort son dard et transperce sans ménagement la carapace du partenaire à peu près n’importe où: tête, pattes ou abdomen. Le sperme va alors circuler par les voies sanguines pour atteindre l’ovule. Le poulpe dispose d’un pénis lance fléchettes: il propulse de petites ampoules de sperme, qui viennent se planter dans le corps de la partenaire! Un poisson des abysses (Chaenophryne longiceps) a une façon bien à lui de passer à l’acte: il vient se fixer sous le ventre de la femelle pour le reste de sa vie. Tous ses organes régressent à un point tel qu’il finit par n’être plus qu’un testicule soudé au corps de la femelle. À proprement parler, sa vie part en couille…
Du sexe et des nuages : comment penser l’évolution?
À la question « À quoi sert le sexe? », Pierre-Henri Gouyon, généticien spécialiste de l’évolution, répond: « Et si je vous demande à quoi servent les nuages? ». Il souligne ainsi les erreurs de perspective de l’approche finaliste de la nature.
En effet, les nuages n’ont pas été fabriqués pour provoquer la pluie et arroser la Terre. C’est par la chaleur du soleil que l’eau des mers s’évapore, formant des nuages qui, transportés par le vent, arrivent sur les terres émergées. Puis, le rafraîchissement de l’atmosphère occasionne parfois la condensation en gouttes, entraînant la pluie. C’est ainsi que se forment les rivières, les lacs et toute l’eau indispensable à la vie sur Terre. Les nuages sont à la fois une conséquence (de phénomènes météorologiques) et une cause (de l’existence de la vie sur la terre ferme). Il en va de même pour la sexualité.
En terme évolutionniste, la bonne question n’est pas « À quoi ça sert la sexualité? », mais comment elle est apparue, s’est développée et avec quelles conséquences? Autrement dit, la sexualité participe au cycle de la reproduction, tout comme les nuages participent au cycle de l’eau et de la vie terrestre. Mais ils n’ont pas été conçus pour produire des rivières et des fleuves.
Au rang des rencontres dangereuses, n’oublions pas ces mantes religieuses ou ces araignées noires qui sont de véritables « croqueuses d’homme »: la femelle profite du moment de la copulation pour dévorer son amant. Les sex-toys des coléoptères À la variété des pratiques s’ajoute aussi la variété des pénis. Ils sont d’une complexité confondante, dotés parfois de pics, de plaques, de protubérances et excroissances diverses5. Ainsi, le sexe mâle de la tipule (une espèce de moustique) est équipé d’une sorte de « vibromasseur » qui vibre (émettant même un son!) une fois introduit dans le sexe de sa partenaire! On a découvert de nombreux « gadgets érotiques » semblable chez les coléoptères: le pénis de certaines mouches, par exemple, est équipé d’une sorte de « fouet » qui se trémousse à l’intérieur du vagin. Les mammifères ne sont pas en reste. Chez le taureau, le pénis se prolonge d’un petit appendice vermiforme qui émerge lors de la copulation, donnant de véritables coups à l’intérieur de la vache. « On trouve également toutes sortes d’ornements extravagants tels que des épines et des protubérances sur le pénis des serpents, des singes et des chats, ainsi que des rhinocéros », précise Menno Schilthuizen6. Les femelles ne sont manifestement pas insensibles aux gadgets vibrants: ils leur procurent une sensation particulière, que les chercheurs nomment pudiquement un « biais sensoriel ». Ce qui n’est pas tout à fait inutile: il a été démontré que l’excitation de la femelle favorise la fécondation. Une fois que le mâle a libéré sa semence, l’affaire n’est pas pour autant terminée. Les organes sexuels de la femelle entrent alors en action.
Les chercheurs ont découvert toute une série de dispositifs qui vont filtrer, stocker ou expulser le sperme. Ainsi, la petite « araignée farfadet » possède un réservoir spermatique qui lui permet de stocker un temps les gouttelettes de sperme de son partenaire. Si, avant la fécondation, elle a eu un rapport avec un autre prétendant, il lui est possible d’expulser le sperme du premier venu au profit du deuxième. Bien d’autres dispositifs similaires ont été mis en évidence avec les poules7 ou les mouches. L’observation attentive des organes féminins montre donc qu’ils ne sauraient se réduire à de simples réceptacles passifs dans l’acte sexuel. Ils contiennent mille et un dispositifs pour neutraliser et sélectionner les assauts des mâles.
Ainsi, chez la libellule écarlate d’Érythrée (Crocothemis erythraea), le mâle gonfle une sorte de petit coussin situé au bout de son pénis qui repousse le sperme de ses concurrents et fait place au sien. Ce qui ne veut pas dire que la femelle va rendre les armes: sa petite banque de sperme interne peut contenir l’éjaculat de plus de quarante mâles différents! Il existe ainsi une véritable guerre des sexes entre mâles et femelles qui vient se surajouter à la « guerre des spermes » qu’est la compétition entre mâles8.
La sélection sexuelle pousse donc la nature à l’exubérance, à inventer des dispositifs de séduction et un arsenal de combats de plus en plus sophistiqué. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Telle est la devise de l’évolution en matière de sexe.
La nature est libertine
Au final, la sexualité est une stratégie de reproduction très coûteuse et complexe, mais qui doit son succès à sa capacité créative: partout où elle passe, elle crée de la biodiversité. Elle produit des caractères physiques et des comportements baroques et déjantés. Pour Thierry Lodé, professeur d’écologie évolutive, « la nature est libertine ». Elle n’est pas un moyen parfaitement adapté à une fin, la reproduction, puisqu’il existe au sein même de la nature des moyens bien plus simples d’engendrer de la vie. Elle est plutôt le résultat d’une longue suite d’actions et réactions, de confrontations entre mâles, de phénomènes d’attraction et d’opposition entre mâles et femelles qui aboutissent – entre autres – à se reproduire.
La sexualité se déploie en sous-produits dont on voit mal le rôle reproductif: l’orgasme féminin, l’homosexualité, la masturbation, le sexe oral n’ont aucune utilité, mais n’en sont pas moins omniprésents dans le monde animal. Elle n’est pas faite d’organismes régis par la seule loi de la sélection naturelle. La survie de l’espèce exigerait de s’en tenir à l’économie de moyens et aux comportements utilitaires. Au contraire, la sexualité pousse à une débauche de moyens, disons même, à la débauche tout court! Si l’acte sexuel adopte des stratégies si tortueuses, c’est parce que la sélection sexuelle pousse à toutes les exubérances. La course à la séduction produit les plumes du paon et les bois du cerf, le chant des oiseaux et leur beau plumage, les robes colorées des petits poissons guppys, ces stars des aquariums.
Chez les mouches diopsides, la sélection sexuelle fait même sortir les yeux de leurs orbites pour les placer au bout de petites tiges fixées des deux côtés de la tête. Ces extensions ne servent à rien, si ce n’est que dans le monde des mouches, elles ont un charme fou. La sexualité a produit les fleurs, leurs couleurs et leurs parfums. Elle explique le plumage bariolé des oiseaux, leurs chants, la beauté des ailes de papillons, le chant des cigales, les crêtes du coq et les dents démesurées des morses, les cornes d’éléphants, les parades amoureuses, mille et une autres excroissances inutiles et baroques. Elle est à l’origine des couleurs de la vie, de la danse et de la musique. Pour le biologiste Thierry Lodé, l’invention de la sexualité est le résultat d’une dynamique évolutive qui s’est déployée en soi et pour soi: « La biodiversité amoureuse est tout autant un résultat inattendu que la cause première de l’évolution. »
En somme, la sexualité façonne l’extraordinaire diversité de la vie. Elle innove, crée de la différence, fait éclore de la beauté, de l’extravagance, et invite à en jouir. •
La masturbation de l’écureuil et autres lubricités animales
On a longtemps considéré que dans le monde animal, la sexualité était purement au service de la reproduction et ne laissait guère de place aux excentricités. Dans cette perspective, les animaux copulent comme ils vont aux toilettes: c’est un besoin impérieux qui se pratique avec des gestes stéréotypés et sans connaître le plaisir. Les humains, eux, auraient développé une sexualité débridée, se livrant au sexe pour le sexe, rien que pour le plaisir.
Cette théorie a cependant été mise à mal depuis que l’on a observé toute une série de pratiques que l’on pensait jusque-là être le « propre de l’homme ». La masturbation? Les écureuils la pratiquent sans retenue (avec leurs mains ou en utilisant de petits trous dans les arbres). Les dauphins s’y adonnent aussi (en se frottant les uns contre les autres ou parfois… en pénétrant la bouche ouverte de poissons morts!) Quant aux morses, ils sont assez souples et ont une érection assez puissante pour pouvoir pratiquer l’auto-fellation. L’homosexualité est pratiquée chez de nombreuses espèces: des bisons aux hérissons.
Mais il ne s’agit pas seulement d’une homosexualité de frustration, réservée à des mâles en rut privés de femelles. On a découvert des couples stables, chez les canards, les girafes, les kangourous ou les castors qui restent parfaitement indifférents aux femelles disponibles. Ainsi, certains manchots mâles vivent en couple et couvent même ensemble leurs œufs fictifs: des pierres. On n’en finit plus aujourd’hui de découvrir une diversité de pratiques sexuelles dans le monde animal qui échappent à la visée de reproduction. Des dauphins pratiquent ainsi une sexualité « génito-nasale » (qui consiste à introduire son sexe dans l’évent d’un complice), des orangs-outans femelles n’hésitent pas à utiliser des bâtons comme sex-toys élémentaires, sans parler des chauves-souris indiennes qui pratiquent le cunnilingus…
Sources : Bruce Bagemihl, Biological exuberance. Animal
homosexuality and natural diversity, St Martins’s Press, 1999.
Aldo Poiani, Animal Homosexuality. A biosocial perspective, Cambridge University Press, 2010.
- Jared Diamond, Pourquoi l’amour est un plaisir, Gallimard, coll. « Folio », 2010. [↩]
- Menno Schilthuizen, Comme les bêtes. Ce que les animaux nous apprennent de notre sexualité, Flammarion, 2016; Mireille Bonierbale, Michel Bozon et Pierre-Henri Gouyon, À quoi sert le sexe?, Belin, 2015 [↩]
- À noter que les huîtres sont hermaphrodites et changent de sexe à chaque saison. [↩]
- Charles Darwin, La Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe, (1872), éd. Champion Seuil, 2013. [↩]
- Menno Schilthuizen, Comme les bêtes, 2016. [↩]
- Menno Schilthuizen, Op cit. [↩]
- Loïc Mangin, « Le combat des poules contre la coercition », Pour la Science, 26 août 2011. [↩]
- Thierry Lodé, La Guerre des sexes chez les animaux, Odile Jacob, 2007, voir aussi Cleo Bertelsmeier, Les Guerres secrètes des fourmis, Favre, 2019. [↩]