Pensées ordinaires : appel à témoins…

Où que vous alliez, à l’autre bout du monde ou blotti au fond de votre lit, elles seront toujours là. Elles ne vous quittent jamais et vous poursuivront partout.

Elles ? Ce sont nos pensées intérieures. Certaines sont obsessionnelles, d’autres furtives. Certaines utiles, d’autres farfelues, certaines angoissantes, d’autres pleines d’espoir…Elles forment un flot ininterrompu.

L’étude des pensées intérieures, sujet longtemps négligé par les sciences humaine, peut pourtant nous révéler des choses essentielles sur la nature humaine.

L’enquête humanologique sur les pensées vise à répondre à deux questions toute simples :

  • À quoi pense-t-on ? De quoi sont faites ces pensées : de mots, d’images, de concepts ? Et de quoi parlent-elles ? Rêveries, fantasmes, souvenirs, projets, charge mentale, réflexions et ruminations en tout genre.
  • Pourquoi pense-t-on ? Pourquoi notre cerveau secrète en permanence ce flot incessant de pensées ? À quoi tout cela rime-t-il ?

L’humanologue a publié plusieurs article sur le sujet. Mais l’enquête continue et nous avons besoin de votre témoignage. Au fait : à quoi avez-vous pensé aujourd’hui ? (rédiger dans « commentaires » -ci dessous).

Sur  les  pensées, intérieures: à lire dans L’Humanologue :

Dossier A quoi tu penses ? Nos pensées intimes dévoilées. L’Humanologue n°5; « A quoi avez-vous pensé ce matin ? », Blog L’humanologue (14-04-203); « Charge mentale, les racines du mal ».Blog L’humanologue ( 17-02-22); « De la débauche des idées »,  Blog L’humanologue (03-03-23); « Ce qui nous passe par la tête », Carnet de bord de l’humanologue, L’Humanologue n°7.

3 réactions sur “Pensées ordinaires : appel à témoins…

  1. Aujourd’hui, je me réveille avec l’écho de mon rêve, comme un point d’interrogation en suspend…mon vacarme interieur est une ruche de pensées et d’images mentales, généré en H24 par des souvenirs -ruminations – prospectives diverses – ressentis sensoriels (je suis hypersensible, voir hyper réactive, je perçois et observe le monde en mode kaléidoscope permanent passant du micro au macro sans arrêt, fascinant et épuisant).
    Par ex : j’entends un cuillere qui racle, tiens mon fils se préparer pour le travail, que vais je faire aujourd’hui ?… Une odeur de café me chatouille ( c’est mon envie d’en boire, elle n’existe pas) ….Où aller marcher avec mon chien histoire de changer de cadre…je suis mentalement projetée dans plusieures destinations, images visuelles et bruissantes et sensorielles, comme cette odeur de thym…en profiter pour en cueillir aussi…ah oui je dois poster une lettre…puis peux être qq courses, je plonge mentalement dans la froidure de mon frigo pour en faire l’inventaire…je me sens en voiture sur un itinéraire à optimiser en visualisant les points de passage…ah je dois passer un appel mais comme c’est lundi j’évite parce que les gens sont en mode bof bof… je ne vais pas appeler pour avoir des explications sur mon bulletin de salaire…je me retrouve envahie par mes ruminations négatives sur mon environnement travail, …. je bascule presque dans une crise d’angoisse…. halte !! Le cliquetis de mon chien qui vient voir si on veut bien lui ouvrir, me ramène à un réel moins stressant…reprenons…. café, balade… L’image de mon framboisier s’invite, ben voui faut rempoter, il étouffe….
    Et tout cela en un petit quart d’heure dans mon lit, imaginez le reste de la journée, et une grande partie de la nuit….chaque environnement ou personne est source infinie de sujets de réflexions, de souvenirs, c’est magnifique et infernal….

  2. Comme je suis en train de rédiger une théorie d’apprentissage complexe d’efficacité maximale, une Matrice liée à la théorie indiquant ce que les enseignants doivent faire pour penser complexe ou la complexité et adopter le type d’apprentissage complexe que je préconise, et la description de trois facteurs opérants intitulés Répétition multidimensionnelle complexe, Cohérence polyfonctionnelle complexe et Éthique ou morale créatrice (en partie inspirée de Chester Barnard, The function of the executive), pour mettre ma théorie en oeuvre, je ne pense qu’à tout cela, avec des pensées furtives, non obsessionnelles, à différents lieux que j’ai visités et que j’aimerais revoir, ou à d’autres choses comme les impôts, la situation en France et au Canada.

  3. si je considère l’aujourd’hui ( 8/09/2023) et que je me demande « à quoi ai-je pensé? » je trouve une enfilade d’éléments qui n’ont d’autres lien entre eux (selon moi maintenant) qu’un cadre spatial et mémoriel en plus d’une activité « déambulatoire ». J’avais un rendez-vous pour une échographie qui faisait suite à une visite à l’hôpital. C’était programmé et je n’ai eu qu’à suivre cette programmation, mais j’avais décidé de ne pas mangé ce matin (sans aucune obligation donc librement). Avant d’arriver à la salle d’attente j’ai suivi les indications de mon GPS en étant attentif aux limitations de vitesse car il y avait un radar sur mon parcours. Il a fallu passer par trois bourgades avant de parvenir à destination. Devais-je m’arrêter aux bureaux de tabacs pour y prendre des coupons à envoyer à ma bien-aimée puisque j’avais décidé que je ne le ferai pas? Arrivé à la salle d’attente peu de monde mais beaucoup d’attente. Des femmes enceintes surtout.
    Les échographies leur sont principalement destinées. L’une d’elle sort, passe aux toilettes mais ne referme pas la porte en sortant (je peste intérieurement contre cette négligence) puis ensuite j »observe que la plupart de gens sont au contraire attentifs à bien refermer la porte derrière eux (la porte d’entrée du centre médical par exemple) Un couple entre un homme accompagné d’une femme très âgée au bout de quelques minutes l’homme s’en va (je me demande pourquoi). Un autre se présente devant le centre médical (je l’observe derrière la grande porte vitrée) il est sur un scooter électrique . J’entends quelqu’un tousser que je reconnais à sa toux (c’est le médecin q i m’a ausculté).
    Je m’arrête là : est-ce que ce sont des « pensées intérieures »? Est-ce que je pouvais les noter réellement minute après minute? (j’ai consulté mon smartphone, j’ai regardé furtivement une émission de télé qui était diffusée dans la salle d’attente ça parlait de l’impact négatif des hommes sur la nature et sur les océans) la clim m’a dérangé (trop de fraîcheur) et même constat dans le cabinet de consultation en attendant le praticien.
    C’est une enfilade de moments comme ceux qu’a pu noter Georges Perec sur la place Saint Sulpice à Paris. Puis-je parler de « pensées intérieures »?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *