Un ami , Pierre C. fidèle lecteur de Pierre, m’interroge sur la question des générations. Pour lui, les générations passées et actuelles sont déjà engagées sur une fausse route. « je perds de plus en plus l’espoir de changer les coutumes, habitudes, conforts de vie des générations actuelles, que ce soit pour le climat, l’eau potable, l’alimentation ». Selon lui, il faut donc éduquer ceux qui ont « moins de six ans (…) les autres sont perdus pour une société d’après-demain responsable ».
Il se trouve qu’au même moment une personne m’interpelle sur un réseau social : « Combien de générations faudrait-il à notre société pour évoluer vers un nouvel équilibre, si nous investissions dès aujourd’hui et massivement dans une culture de la joie ? ».
J’ai du mal à répondre à cette question, même si j’ai quelques idées sur le sujet.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Bonjour,
Oui, sans doute, éduquer tous dès le très jeune age parait une bonne idée mais j’ai une vision plus pessimiste. Pour éduquer cet jeunes il faudrait que leurs éducateurs eux-mêmes non seulement en soi convaincu mais aussi le vive au quotidien car l’enfant intègre ce qu’il voit presque davantage de ce qu’on lui dit. A quand cette génération de parents ?
L’homme ne change que par la contrainte, l’histoire le prouve. J’imagine plutôt une période sombre d’instabilité, de chacun pour soi pour une génération au moins, avant qu’enfin lassés des luttes intestines, les hommes acceptent ensemble la sobriété et le partage.
Rendez-vous dans 20 ou 30 ans !!!!
Bonjour,
je suis d’accord avec le commentaire de Pierre C.
Le fonctionnement de notre société est tellement ancré (coutumes, consommation, etc…) qu’il est difficile de changer de chemin du jour au lendemain. Je le constate au quotidien en observant ma façon de vivre, et cela même si je « fais au mieux » pour moins polluer, mieux consommer, etc…
Oui, il est necessaire d’éduquer les moins de 6 ans ; il faut aussi éduquer leurs parents.
Cependant, dans les mouvement actuels des jeunes et d’une grande partie des trentenaires, on peut espérer que notre société – peut-être l’Humanité ? – va évoluer vers cet équilibre tant espéré.
Quant à la question du temps, c’est le mystère !!
Bien cordialement,
Gilles Arnault